Seul 1 belge sur 3 place une pancarte “Maison à vendre” au-dessus de la porte d’entrée

Actualité Jorion Desmet Actualité

Seul 1 belge sur 3 place une pancarte “Maison à vendre” au-dessus de la porte d’entrée

Seul un Belge sur trois qui vend sa maison, place encore une pancarte “Maison à vendre” au-dessus de la porte d’entrée. Simplement parce qu’ils pensent que mettre leur maison en vente en ligne suffit, ou parce qu’ils ne veulent pas que les habitants de leur quartier sachent qu’ils vendent leur maison.

Cette pancarte est pourtant bien utile. Surtout que, selon une nouvelle enquête d’Immovlan chez 2.000 vendeurs et personnes à la recherche d’une maison, plus de la moitié des candidats-acheteurs partent à la recherche de leur maison de rêve dans leur quartier favori, au petit bonheur la chance. Immovlan est la deuxième plus grande plateforme immobilière de Belgique.

Seulement pour les pros ?

Alors qu’il y a une dizaine d’années on voyait des milliers de panneaux de ce genre accrochés aux façades, désormais, seuls les agents immobiliers les utilisent. Et encore, pas toujours. La raison principale de la baisse de popularité des panneaux “à vendre” est à chercher du côté des réseaux. Un vendeur particulier sur 5 (21%) met sa maison en vente uniquement sur Facebook ou sur un autre réseau social.

Utilité du panneau

« Ce sont surtout les Belges de moins de 50 ans qui ont plus vite tendance à compter sur les réseaux sociaux. Mais ils oublient qu’ils ne touchent alors que leurs proches. Les candidats-acheteurs se trouvent en effet plutôt en dehors du cercle d’amis ou du cercle familial. Nous conseillons donc aux vendeurs de placer au moins un panneau “Maison à vendre”. Ils augmentent ainsi leur chance d’avoir plus de personnes intéressées. Surtout lorsque l’on sait qu’un nombre à nouveau croissant de candidats-acheteurs vont à la recherche de la maison idéale au petit bonheur la chance. » Conseille Eric Spitzer, CEO d’ImmoVlan.

Faire un tour

Plus de la moitié des candidats-acheteurs (56%) qui sont à la recherche d’une maison le font réellement physiquement en roulant en voiture à la découverte du quartier. « Dès que les personnes qui sont à la recherche d’une maison voient qu’elle est en vente, ils vont la rechercher en ligne – avec ou sans l’aide d’une application. Ils découvrent ainsi directement le prix demandé, le nombre de chambres, la nécessité de la rénover, etc. Ce n’est que par après qu’ils prennent un rendez-vous pour réellement visiter la maison et prendre le temps d’inspecter le quartier » continue Eric Spitzer.

“Voyage d’un jour”

Un grand nombre de couples font d’ailleurs une recherche bien plus poussée qu’auparavant au sujet du quartier. Ils souhaitent vraiment tout tester et vérifient – bien entendu- le temps de déplacement nécessaire pour se rendre au travail, le trafic, la proximité d’un supermarché, mais s’intéressent également à d’autres éléments. Ils se renseignent par exemple sur la réputation des différentes écoles dans le quartier, ou s’ils ne doivent pas trop se déplacer pour trouver de bons croissants, s’il règne une bonne ambiance entre les voisins. Les Belges à la recherche d’une maison organisent donc presque un voyage d’un jour avant de décider d’acheter une maison.

 

« Le fait que les prix des maisons ont fortement augmenté dans certaines communes et villes belges est d’ailleurs lié à ce phénomène. Pour beaucoup de jeunes, ce n’est plus évident de trouver un logement idéal dans le quartier de leur enfance. Si vous déménagez dans une autre ville ou dans un autre village, tout est à redécouvrir. Il vaut mieux le faire avant de signer l’acte de vente qu’après. » conclut Eric Spitzer.

Immovlan.be